Megan Fox

Elle n'a que 23 ans et le monde rampe déjà à ses pieds. Elle, c'est Megan (Denise) Fox, la vampire attirée par la jeune chair dans Jennifer's Body. Un film sexe et gore que sa réalisatrice, Karyn Kusama, trouve horrible. Non pas dans ses images, pourtant sanguinolentes, mais "parce qu'il montre bien à quel point les adolescents peuvent être terriblement blessants entre eux". Megan Fox, elle aussi, se montre cruelle envers les gamins de 12-15 ans dont elle chamboule les hormones. Elle est leur idole et les hante jusque dans leurs nuits. Un comble: la bombe des deux Transformers, sexy à faire péter les braguettes, revendique haut et fort, malgré une taille modeste (1 m 65) son statut de bimbo fatale.

Cheveux de jais, yeux bleus, poitrine saillante et, répartis sur tout le corps, huit tatouages (dont un à l'effigie de Marilyn Monroe): d'après elle, toute ressemblance avec une certaine Angelina Jolie serait fortuite. On en doute. Pour Fox, Jolie est une "déesse, qui a toujours dit ce qu'elle pense et agit en fonction de son cour". La frontière entre admiration et mimétisme est ici mince comme une aile de vampire: au moindre micro qui se présente à elle, comme Angelina avant elle, Megan Fox dit sa vérité. Qu'elle n'"est pas née avec un vagin différent d'une autre", qu'elle n'aimerait pas, "comme Scarlett Johansson, parler à la télé en n'utilisant que des mots particuliers pour montrer qu'elle est intelligente" ou encore, que "si l'alcool est considéré comme une drogue légale aux Etats-Unis, qu'attend-on pour légaliser la marijuana?". Miley Cyrus et Vanessa Hudgens? Elle les voit comme des jouets aux mains de Disney et dit volontiers "Fuck Disney!".

Des déclarations-chocs et du pain bénit pour les médias. Et un petit tremblement de terre à Hollywood, où les discours sont généralement plus empruntés, même de la part de bombes anatomiques. Rien de neuf, pourtant, pour celle qui, à l'école (catholique) s'arrangeait toujours pour mettre un soutien-gorge noir sous une chemise blanche, histoire de marquer sa différence, et draguait à toute berzingue dans les couloirs. A 14 ans, elle décroche le rôle d'une jeune et détestable petite fille riche dans Holiday in the Sun, face aux sours Olsen. Elle fréquente ensuite Lindsay Lohan - une référence de la mesure et de la sagesse - et arpente, dès ses 18 ans, les coins les plus sombres de Los Angeles. Epoque où elle rencontre son petit ami actuel, Brian Austin Green (David Silver dans Berverly Hills 90210), de douze ans son aîné.

Propulsée en 2007 par Transformers, entraperçue dans Un Anglais à New York aux côtés de Kirsten Dunst, Megan Fox est à présent la vampire la plus excitante de l'univers grâce à Jennifer's Body. Un rôle dans lequel elle se trouve "particulièrement sexy. Clairement, c'est ce que les producteurs voulaient et je le leur ai donné. En même temps, c'est la première fois dans ma courte carrière où mon personnage a une réelle dimension psychologique". Et quand on lui demande si goûter du jeune garçon représente une revanche sur tous ceux qui, ados, l'ont avant tout considérée comme un corps sans neurones, Fox assure n'"avoir jamais eu de problèmes avec aucun garçon. Ils étaient jeunes et faciles à manipuler (elle a toujours affirmé sa préférence pour les hommes mûrs). Non, mon problème a toujours été les Jennifer de ce monde. Des filles jalouses, et plus moches que moi, qui tremblaient de peur que je ne leur fauche leur mec". Et de se rappeler qu'à 15 ans, en Floride, "une fille s'était pointée en classe habillée comme Catwoman en clamant partout qu'en fait, elle s'était déguisée en Megan Fox. Elle se foutait de moi car tout le monde savait que je voulais absolument devenir actrice. C'était de la pure jalousie".

A 19 ans, Fox a posé à moitié nue pour un magazine, précisant à cette occasion qu'elle avait "la libido d'une fille de 15 ans". Quatre ans plus tard, elle assume entièrement ses fougues et ses désirs de jeune femme libérée mais pas prête à tout. "Dans mes contrats, il y a toujours une clause qui précise: pas de nudité. C'est tout ce qui me reste de privé. Quelque chose que personne ne peut m'imposer et que, d'ailleurs, je ne veux pas partager."

C'est dans le telemoustique belge

J'adore l'actrice mais bon dire fuck disney c'est pas cool du tout j'ai été tromatisé en voyant cà sur la couverture en plus

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